Forums Trombisketch.com Forum sheep team, graphisme, programmation, codes source, blog, article, partage, ftp, humour, divertissement
 Loggez-vous ou inscrivez-vous !72 connectés mais aucun membre
Chat - Topics - Membres - Smileys - FAQ - Retour Trombisketch.com
Anonyme - Se logger - S'inscrire - Design blanc - Menu à gauche, à droite


« Topic Précédent
help
Topic Suivant »
Mot qui suit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:06 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



Bonzuuuuuuuuuuuuur :]

J'ai besoin de gens pour m'aider à analyser des poemes de Baudelaire :$

En fait j'ai déja tt fait mais comme je sais que vous etes tous intelligents culturés et beaux jvous demande ki meme :]

merci
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
Geulderak$2005082
Geulderak

06/06 :: 20:08

Invité



ben si tu veu,ge peu tédé,hein.
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:11 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



pour de vraaaai ?


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.


l'albatros

vazi ^^
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
chouxxx$2005142
Chouxxx

06/06 :: 20:12 Envoyer un SFM à Chouxxx Citer

Salade niçoise :)
Membre de base (71)



lol tu poétises toi??
<<.....ébahie
Je veux bien t'aider aussi.....mais je suis pas certaine d'être la meilleure alliée...mais soyons fous
Chui un peu trop bavarde :/
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:12 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



exam baudlairien
jsuis la seule de ma classe ki savé ki été baudelaire kand le prof a annoncé ke l'exam porterait sur lui : fo pas dmander le nivo
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
psy4$2004329
Psy4

06/06 » 20:18 Envoyer un SFM à Psy4 Citer

Cochon né sur cette boule de paix/tank
Newbie (40)



Première strophe :
Les acteurs sont marqués par le nombre pluriel : les hommes d'équipage s'opposent aux albatros, dans le drame qui est celui de la capture. L'espace aérien des oiseaux laisse rapidement la place à l'espace maritime du navire. Le temps de la fiction est un présent répétitif. Pour les hommes d'équipage, il y a un investissement euphorique, dans l'amusement et la prise; pour les albatros, l'investissement est plutôt aphorique, dans l'accompagnement et l'indolence; la dysphorie apparaît à la fin du quatrième vers, dans la négation des mers par les gouffres amers.


Deuxième strophe :
Le nombre pluriel des acteurs se maintient, mais il y a pronominalisation des hommes d'équipage, dans le drame de la captivité des albatros. L'espace aérien des rois de l'azur est vite remplacé par le même espace marin, qui devient lui-même aquatique, voire subaquatique, par les ailes blanches qui traînent comme des avirons. L'usage d'un verbe au passé composé comme temps de la narration au début de la strophe transforme le présent en un temps de la fiction plutôt ponctuel. L'investissement y est nettement dysphorique, dans la maladresse et la honte des albatros et dans la pitié qu'ils inspirent.


Troisième strophe :
Il y a singularisation de l'albatros et des acteurs qui s'y opposent toujours : "L'un" et "L'autre". L'espace, encore marin, se caractérise maintenant et de plus en plus par la descente, par le boitement de "l'infirme". Le présent prend définitivement le dessus sur le passé de la beauté et du vol. Pour les deux acteurs anthropomorphes, l'investissement est encore euphorique, dans les actions d'agacer et de mimer; pour l'acteur zoomorphe, de "compagnon[s] de voyage" devenu "voyageur ailé", l'investissement est absolument dysphorique, dans la gaucherie, la veulerie, le comique, la laideur et l'infirmité.


Quatrième strophe :
Le titre révèle maintenant sa double isotopie : l'albatros n'est pas seulement un oiseau, car le Poète lui est semblable. L'espace céleste du prince des nuées n'épargne pas le poète de l'espace terrestre des huées : sur le sol, avec ses ailes de géant, il ne peut marcher; l'immobilité du drame de l'exil a remplacé la mobilité du vol, en passant par une mobilité de handicapé. Lorsqu'il y a zoomorphisation du poète, l'investissement est euphorique (dans les deux premiers vers de la strophe); lorsqu'il y a anthropomorphisation de l'albatros, l'investissement est finalement dysphorique, dans un présent intemporel ou atemporel, éternel : l'univers gigantesque ou princier et individuel du Poète-albatros, univers céleste des Divins, n'est pas l'univers moyen ou médiocre et collectif du monde des hommes, univers terrestre des Mortels...


En résumé, nous considérons que, selon le drame, selon l'espace et selon l'investissement, le poème peut être segmenté en trois séquences :

I : première strophe,

II : deuxième et troisième strophes,

III : quatrième strophe.
C'est ainsi qu'il y a inversion des contenus, «transvaluation des valeurs» ou transformation des acteurs, par la singularisation de l'albatros et par la singularité du poète.


( c juste pour la ponctuation comment ça tu ten fou de la ponctuation ??!!? )
enfin je crois paske jai pas encor tout lu ^^
24 heures dans la vie d'une journée - http://www.jeremycrombecque.com
badaboome$2005106
badaboome

06/06 :: 20:22

Invité



Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits...

wow... j'adore Baudelaire mais l'analyse.. c'est autre chose
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:25 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



tu viens de faire ca tt seul à l'instan psy ?
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
chouxxx$2005142
Chouxxx

06/06 :: 20:28 Envoyer un SFM à Chouxxx Citer

Salade niçoise :)
Membre de base (71)



Wahou psyyyyyyyyy........
Chui un peu trop bavarde :/
Lara$
Lara

06/06 :: 20:35 Envoyer un SFM à Lara Citer

Je connais mes limites, c'est pour cela que je vais au delà
Power-Floodeuse (534)



J'ai trouvé la fiche complete sur google, ça t'interresse ??
Waha$2005036
Waha

06/06 :: 20:38 Envoyer un SFM à Waha Citer

*sifflote*
Arrivante (12)



alors Bauderrière euh Baudelaire on l'a que survolé désolée t'as pas plutôt du Rimbaud? mdr
«L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur.» P. Desproges
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:41 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



oui lara

merci bcp les gens (l)
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
psy4$2004329
Psy4

06/06 :: 20:45 Envoyer un SFM à Psy4 Citer

Cochon né sur cette boule de paix/tank
Newbie (40)



les seuls trucs que j'ai écrit c là où ya les fautes
24 heures dans la vie d'une journée - http://www.jeremycrombecque.com
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:46 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



huhuhu

jcomprend pas la moitié des mots :$
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
psy4$2004329
Psy4

06/06 :: 20:49 Envoyer un SFM à Psy4 Citer

Cochon né sur cette boule de paix/tank
Newbie (40)



tant mieux ça fera bien devant ton prof ^^
24 heures dans la vie d'une journée - http://www.jeremycrombecque.com
Lara$
Lara

06/06 :: 20:49 Envoyer un SFM à Lara Citer

Je connais mes limites, c'est pour cela que je vais au delà
Power-Floodeuse (534)



Alors voila pour toi miss :

Baudelaire : L'Albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Lecture méthodique de ce poème extrait des Fleurs du Mal

Absent de l'édition de 1857, ce poème occupait la deuxième place dans l'édition de 1861. S'il reflète peut-être quelque lointain souvenir du voyage exotique effectué par Baudelaire dans sa jeunesse, l'oiseau est ouvertement allégorique dans le dernier quatrain en remplaçant le champ lexical maritime par celui de la difficile "marche sur le sol", terrestre et dénuée de toute fluidité. Une telle solidification qui a commencé dès le deuxième quatrain instaure donc une dégradation.

De ces 4 quatrains on ne retient souvent que le dernier où est énoncée, en conclusion, la thèse romantique de l'exclusion : en généralisant la difficile condition du poète au XIXè s., Baudelaire a la conscience douloureuse d'une marginalité subie, d'une mise au ban de la société (cf. sa biographie), de l'être infirme et bancal. Dans ce cas il "est semblable" à l'Albatros livré aux railleries des marins grossiers et brutaux. Cela implique une lecture rétrospective du poème : ce qui apparaissait, de prime abord, comme une personnification de l'oiseau se comprend maintenant comme une métaphore animale du poète. Avec "nuées", "tempête", "ailes de géant" situés au-dessus de "sur le sol", "empêchent de marcher", le sentiment de supériorité de cet oiseau pur incompris par le monde d'ici-bas est très perceptible.

Il s'agit là d'un traumatisme sociologique certes primordial, mais le poème ne se réduit pas à cette dénonciation. Etudions-en d'autres aspects, hormis cette position romantique qui se justifie encore avec l'expression voyageur ailé : elle est un souvenir du Pélican voyageur de Musset, qui était plus macabre que, chez Baudelaire, le très valorisé "roi de l'azur", "prince des nuées", "géant qui se rit de l'archer". Comme chez Musset, la souffrance et le mépris des hommes constituent un signe d'élection pour le poète qui en tire la matière de son oeuvre, car sans le danger (de la tempête, de l'archer, des marins, et allégoriquement des mauvais sentiments humains) que l'Albatros côtoie, il n'aurait pas eu de valeur poétique. Toutes ces qualités qui indiquent sa supériorité (beau, virtuose, mais aussi "compagnon" fidèle) ne peuvent qu'injustement faire l'objet d'humiliation et de sadisme de la part de l'homme : plus dure sera la chute... et plus touchante la poésie de ce sort tragique.

Le récit que contient le poème est marqué par la répétition : dès le premier mot, l'adverbe "souvent", suivi de présents d'habitude (et de passé composé : "A peine les ont-ils déposés"), donnent à la narration une allure de vérité générale, ce qui rend d'autant plus insupportables les tortures infligées à un innocent.

L'expression "indolents compagnons de voyage" (calme + complicité de l'oiseau) met en évidence l'injustice du sort que leur réservent "les hommes d'équipage". C'est pourquoi après les 3 premiers alexandrins positifs, le quatrième fait une chute négative de la phrase-quatrain avec "gouffres amers" : on a là un jeu sur le sens de l'amertume de la mer, concrète (sel) et abstraite (lieu de torture d'un innocent) ; quant au gouffre, il reprend l'image traditionnelle de l'abîme des flots célébré par Hugo (autre Romantique) ; au sens abstrait, la chute morale de ces marins, vraiment indignes d'agir comme ils le font.

Antithèses : opposition saisissante

- entre la majesté de l'oiseau déployé en l'air et ses ailes repliées en "avirons", "piteusement", "sur les planches" ;
- entre "voyageur ailé" et "Exilé sur le sol";
- entre "naguère si beau" et maintenant "comique et laid" ; ce rôle ainsi que "mime" et "sur les planches" introduit localement la métaphore filée du ridicule théâtral qui contraste avec la situation pahétique;
- dans "l'infirme \ qui volait" (comme "naguère", l'imparfait renvoie à un passé nostalgique) ; les rimes - croisées dans ce poème - rapprochent habilement des mots : "volait" du passé positif céleste répond à "est laid" du présent négatif terrestre ("les planches" qui deviendront "le sol"), de la même façon que "nuées" par rapport à "huées" (= exclusion sociale).

Le troisième quatrain change de rythme (maintenant plus saccadé) et de ponctuation (exclamations) : si un marin "mime en boitant", c'est qu'il se moque ; si bien que les deux premiers vers sont prononcés par ces tortionnaires (Baudelaire dirait le contraire de "qu'il est comique et laid !") ; il s'agit donc d'un discours indirect libre , qui prolonge la dévalorisation amorcée dès "gouffres amers", et tout au long du deuxième quatrain.

Voilà donc ce qu'il convenait de rappeler pour ne pas réduire le poème au dernier quatrain, où s'opère l'identification entre l'oiseau-martyr et "le Poète" exclu de la société. Il s'agissait donc de dépasser le cliché du "Poète maudit".



Y'a quelques idées qui peuvent completer ta fiche perso

castorette$2003269
Castorette

06/06 :: 20:51 Envoyer un SFM à Castorette Citer

On a beau avancer, on reculera jamais
Membre de base (76)



moi jfais apollinaire
connard
pardon :$
bonne chance bule
psy4$2004329
Psy4

06/06 :: 20:54 Envoyer un SFM à Psy4 Citer

Cochon né sur cette boule de paix/tank
Newbie (40)



moi je fais du Francis Lalanne
chacun sa cuture ^^
24 heures dans la vie d'une journée - http://www.jeremycrombecque.com
Bubule$2004054
Bubule

06/06 :: 20:56 Envoyer un SFM à Bubule Citer

Mellorine~! Mellorine~!
Membre de base (66)



merci bcp lara

merci poupinet :]
Faire des LOL à la fin de ses propres blagues est signe d'hystérie ou de trouble névrotique, cela ne vous rend pas forcément drôle.
badaboome$2005106
badaboome

06/06 :: 21:35

Invité



"Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons trainer à côté d'eux..."



... sur toutes les images que je trouve sur le net, l'albatros a les ailes noires...!
[1] [2]         Next »
Retour forum